Votre enfant handicapé progresse chaque jour. Et vous êtes fier de lui. Mais alors pourquoi le système vous forcer à arrêter tout bas? Dramatiser pour une aide humaine ou financière, est-ce normal et légitime?
Faire face au handicap: parents positifs, système réaliste
Les Parents ont tendance à présenter les choses de magazine blog manière positive et c’est normal”, explique la psychologue Carine Maraquin. Ils sont émotionnellement impliqués et veulent valoriser tous les progrès de votre enfant. “Cependant, d’autre part, pour payer l’aide, la Maison Départementale des handicapés nécessite des réponses claires et il est nécessaire d’aller dans les boîtes, de parler des lacunes et des lacunes. Et si vous indiquez que votre enfant handicapé est autonome à la table, l’administration entendra que votre cas ne nécessite pas d’assistance humaine. Cependant, la réalité est très différente: oui, votre enfant de manger seul. Mais seulement après avoir coupé sa chair. Et il a 17 ans. “Il est désagréable d’énumérer les difficultés de votre fils”, concède Carine Maraquin. Les Parents d’enfants handicapés veulent être optimistes et pleins d’espoir. Au contraire, ils sont obligés de décrire quelqu’un qu’ils aiment avec un œil externe et objectif, ce qui n’est pas du tout naturel. »
Parents d’enfants handicapés, entre culpabilité et indignation
Les Parents d’enfants handicapés sont souvent en colère face à ces situations. Pour eux, cela n’a aucun sens de souligner ce qui ne va pas avec leur enfant handicapé plutôt que les qualités qui émergent”, explique Natacha Deery, psychologue clinicienne. “Alors, comment faites-vous? “Je vous conseille souvent de séparer ce que vous savez sur votre enfant handicapé de la préparation d’un profil administratif. Ils doivent compiler un fichier et ne pas donner un profil complexe ou enrichissant, mais être aussi lucide que possible, même si c’est difficile. »
Parler du handicap d’un enfant? Surveillez vos paroles!
La première personne concernée, les enfants handicapés, peuvent également être touchés par cette logique administrative et il est préférable de l’éviter autant que possible. “Notre jargon peut être nocif pour l’enfant handicapé”, explique Carine Maraquin. Et de citer un cas très significatif: “j’ai assisté à un rendez-vous au MDPH en présence d’un garçon de 13 ans et de ses parents. L’objectif était d’évaluer le handicap de l’enfant, qui a été fixé à 50%. J’en ai discuté avec lui plus tard, et j’étais très contrarié par ce chiffre. Il se sentait comme il avait une valeur de 50%! »
Protection et participation des enfants handicapés
Il est essentiel de protéger l’enfant handicapé du jargon médical et de la brutalité des évaluations administratives, mais il a besoin de savoir ce qui me distingue des autres. Lorsque vous ne leur parlez pas de leur handicap, ils sentent que quelque chose ne va pas, mais ils ne comprennent pas vraiment quoi”, explique Deery. Selon les capacités cognitives et émotionnelles de profil, il est nécessaire de lui dire tout simplement qu’il ou elle ne se sent pas que son handicap est un défaut ou quelque chose d’horrible. Compréhension vous permettra de ne pas vous frustrer, relativiser, agir à votre niveau. »
Et lorsque le handicap de l’enfant n’est pas visible, que faisons-nous?
Un jeune homme en fauteuil roulant sur le soutien de la vie, difficile à manquer. Mais le gamin qui ne peut pas faire la queue? Celle qui est toujours agité en classe? Ces inconvénients invisibles sont souvent mentionnés en public ou à l’école pour éviter des jugements défavorables. Pour Natacha Deery, ” malheureusement, les parents d’enfants handicapés seront obligés de se justifier, de parler de ce qui ne va pas au lieu de mettre en évidence tout ce qui fonctionne. Et face à un système scolaire souvent désarmé dans ces situations, le psychologue explique que” les parents doivent constamment éduquer et transmettre aux enseignants des brochures explicatives recueillies auprès de leur médecin. »
Les progrès de l’enfant handicapé doit toujours être évalués.
D’une part, les parents d’enfants handicapés qui veulent être positif. D’autre part, les professionnels de la santé, les médecins, l’administration ou les éducateurs doivent mesurer ce qui ne va pas… “Les enfants handicapés ne devraient pas avoir à choisir qui écouter, surtout les plus jeunes, pour qui c’est très inquiétant. Cela ne peut qu’affaiblir leur relation, des deux côtés”, explique Carine Maraquin. L’enfant handicapé doit être protégée de l’adulte combats. “Natacha Meery dit la même chose :” en présence d’un enfant handicapé, les parents, mais surtout les professionnels, devraient évaluer ce qui se passe, ce qui est amélioré, tout ce qui vous aidera à aller de l’avant et ce sera très important à long terme. »
Témoignage
“Les gens jugent sans savoir”
Frédéric, père de deux enfants, Nathanaël (13 ans) et Nahliël (7 ans), et sa compagne Myriam, mère de Justine (13 ans), Julie (10 ans) et Louis (8 ans).
“Les trois enfants de Nathanaël et Myriam souffrent d’un trouble déficitaire de l’Attention avec hyperactivité (TDAH). C’est compliqué d’avoir un enfant légèrement différent. Il nous a fallu beaucoup de temps pour comprendre, nous travaillons dur pour leur donner tout ce dont ils ont besoin, nous sommes des parents très impliqués. Et, d’autre part, les gens ne pas comprendre, d’interpréter et de juger sans savoir. Il est difficile de vivre avec car il y a beaucoup de réflexions, beaucoup de mauvais regards. Nous donnons beaucoup et nous devons toujours nous justifier nous-mêmes. Parfois, on nous reproche de ne voir notre fils qu’à cause de son désordre. Mais si nous n’avons pas, et si les gens ne nous juge pas, nous n’aurions pas à expliquer. Ce sont des enfants qui bougent tout le temps et il est désagréable d’être dit que c’est une question d’éducation, que nous avons juste à être plus strict avec eux. Juger les parents, mais aussi l’enfant, est triste parce que personne n’a rien à voir avec cela: c’est un trouble neurobiologique. »
Vincent Huchon